Douleur

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

Elle avait passé plusieurs examens dès son arrivée, et rapidement avait suivit le traitement qui lui permettrait de vivre encore un an.

Il se passa 8 mois, sans que jamais elle ne le vit. Elle déprimait de plus en plus, et son état qui s'était légèrement améliorer après le traitement se dégradait à vu d'oeil à cause de sa tristesse, et de la maladie qui de plus en plus forte la rongeait. Elle avait du retourné à l'hôpital deux mois après qu'elle en fut libéré. La vitre de sa chambre qui lui permettait de regardé la ville était comme un de ses yeux lors des jours de pluie : mouillée de larme et refletant la tristesse. Elle avait finalement repris le dessin pour passer le temps. Elle n'éspèrait plus que la mort pensant qu'il avait du fuior la ville, que de toute façon sa vie n'était qu'une suite de malheur. Jamais sa famille ne passa la voire, l'oubliant de plus en plus. Elle était seule, et elle repoussait tout le monde avec une rage et une haine qui ne traduisaient que le déséspoir. Elle dessinait de mieux en mieux, et ses créations qu'elle vendait servait à payer l'hôpital : plus personne ne s'occuper d'elle, pas même la vieille femme qu'il l'avait fait plonger dans le malheur. Elle avait aussi commencé à tenir un journal.

Voici maintenant 6 mois, 2 semaines et 3 jours qu'ils nous ont séparer, je n'ai plus de nouvelles de toi mon amour, et je vais mourrir sans toi, seule dans cette chambre pâle. Tu sais que je t'ai aimé !

7 mois et 3 jours. Plus personne ne paye les soins, les gens de l'hôpital m'ont conseillé de vendre mes dessins, qu'ils apellent oeuvre, pour ne pas être mise à la porte. j'ai peur du futur

7 mois et 5 jours. Finalement ils avaient raison, mes dessins se vendent bien, et je peux continuer à rester là ! De toute manière je ne compte plus poser un pied dans la rue.

7 mois et 3 semaines. Je repense au moment où je disais que je ne voulais plus marcher dans la rue. finalement j'aimerais... je ne peux plus me déplacer qu'avec des béquilles. les docteurs ont dit que j'allais avoir des déficiences osseuses et musculaires. J'éspère que ce n'est pas trop grave.

7 mois 3 semaines et 5 jours. Insuffisance cardiaque si je continue à ne pas marcher. Les mots ont resonné dans ma tête pendant longtemps, et je n'ai pas dormi de la nuit. mais je n'arrive plus à me lever, déjà que je me fatigue en utilisant mon crayon. Sa fait 2 semaines que je vois les béquilles au même endroit. je crois qu'il y a des araignées dessus. Je vais donc mourrir sans même te revoir ?

7 mois 3 semaines et 7 jours. Tout s'éclaire aux yeux des médecins : je crois qu'il m'ont fait passé un teste de séroposivité au sida. Je crois bien qu'il serait dans ma famille depuis longtemps...

8 mois et 5 jours : C'est bien sa, j'ai le sida, c'est à cause de sa que toute les maladies se dédoublent sur moi et que j'en paye les conséquences. Tu le sais pas, et je suis sur que tu ne le sauras jamais. Pourquoi est ce qu'il a fallu que j'ai des parents séropositifs ?

8 mois 6 jours. Jour de mon opération, il vont essayé de me faire un truc aux muscles que je marche de nouveau. je sais pas à quoi sa leur sert, je suis morte dans 4 mois... Salut mon Raphael, je t'aime je reviens bientôt.

8 mois 1 semaine et 5 jours. je vais marcher aujourd'hui ! Je me suis enfin remise de mon opération, enfin ils m'ont enfin fait sortir de la boule stérilisé. j'y vais. A plus !

8 mois 2 semaines et 6 jours. Je t'ai

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

Raphaël trouva la chambre et frissona en la voyant vide. Ca lui fit froid brusquement dans le dos. Il regarda les affaires qu'il y avait et tomba sur le carnet. Il prit le temps de le lire ce qu'il regretta vite. Il eut l'impression de recevoir un coup de poignard en voyant qu'elle n'avait pas finit, ça le rendit fou, fou de tristesse à nouveau.
Il sortit de la chambre en pluerant de nouveau, la tête lui tournait, il aurait tant voulu se tuer mais il ne savait plus de quel coté donner de la tête. Il alla dans une salle mais des infirmières essayèrent de le calmer. Il ne les écoutait pas, il s'en fichait comme du reste. Il prit un scalpel et ressortit de la salle. Il tituba dans le couloir tandis qu'elles essayaient de l'apaiser mais il tomba au sol, manquant de force de na pas avoir mangé .

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

Elle rentra dans sa chambre quelques minutes après, contente d'avoir un peu marché. Il était à présent dur de déceler la joie sur son visage, car ses traits étaient toujours tirés dans une grimace douloureuse, même quand elle souriait. Elle s'assit sur le lit, et regara le cahier ouvert intriguée.
*Je l'avais pourtant fermé...*
ELle se dit qu'elle délirer, finit d'écrire son mot et du aller passer des examens. Elle sortit de nouveau de la pièce, toujours accompagnée...

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

1 heure plus tard il était de nouveau sur pieds et repoussa les médecins.
*Je l'aimais ...*
Il frissona et retourna dans la chambre sans trop regarder pour autant, Il regardait dans le vide et posa son front contre la vitre.
*....et on appelle ça la vie ?*
Il s'assit sur le rebord interne de la fenetre, regardant dehors sans même y preter pour autant attention.
*J'aimerais mourir pour toi....j'aurais aimé....*

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

L'infirmière rentra dans la salle la première.
"-Monsieur ! Cette salle est prise ! Veuillez partir !"
Anne était occupé à regarder les bras qui la tenaient. Elle soupira tristement, c'était des bras tous blancs, pas ceux de Raph qui étaient musclés et légèrement hallés. Elle ne s'occupa pas d'écouter. On l'amena jusque sur le lit. Elle avait les yeux baissés.
"-Je pourrais avoir mon repas s'il vous plait ? Et puis un autre stylo celui avec lequel j'écris a de moins en moisn d'necre, j'ai eu du mal à écrire la fin de mon mot tout à l'heure..."
Elle avait les yeux rivés sur le cahier. L'infirmière tentait de faire partir Raphael..

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

"- Lâchez moi je suis pas d'humeur à discuter..."
Raphaël se dégagea vivement et regarda Anne, stupéfait.
*Nnoonn je veux pas partir !!!*
"- Anne !"
Il fut de nouveau rattrapper mais tenta de se dégager, en vain.
"- Je t'aime !"

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

Elle leva la tête au son de sa voix. Elle avait les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle se leva, et tomba, ne pouvant toujours pas marcher sans ses béquilles. Elle s'éffondra contre le sol avec dureté. Elle cria de douleur, et regarda Raphael dans les yeux. Il était innateignable.
"-Non !"
Elle se tira avec les bras jusqu'à ses pieds, attrapa sa jambe, et se serra contre ele.
"-Je t'aime..."

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

Il envoya de nouveau valser l'infirmière, se baissa et la prit dans ses bras, la soulevant doucement. Il posa sa tete contre elle, la tenant contre lui.
*J'y crois pas...*
Il respira son odeur et l'embrassa du bout des lèvres sur la joue.
"- Je t'aime..."

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

Elle ne supportait plus son propre poid tant son émoie était grand. Elle dut s'appuyer contre lui. Une aide-soignante arriva en même temps qu'un auxilliaire de santé. Ils les séparèrent.
"-Monsieur, vous ne pouvez approcher cette enfant ! Elle est trop malade pour sa !"
Il posa Anne sur le lit qui s'effondra sur le dos en pleurant, et firent sortir Raphael. Ils la laissèrent tous seule dans son déséspoire.

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

"- Mais ?!? Anne !!!"
Raphaël resta dehors et s'appuya contre le mur en pleurant.
"- Allez tous vous faire foutre bande de cons !!!"
Il ferma les yeux, se tapant la tete contre le mur.

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

"-Raphael... Arrête.."
Elle sentit son coeur ralentire. Elle étouffa quelques secondes, et s'évanouit. On la mena d'urgence dans un block de réanimation. Elle s'en sortit, et on la ramena dans sa chambre. Elle ne pouvait ni bouger ni parler. Seules ses larmes coulaient le long de ses joues. Elle se demandait à quoi cela servait d'être réanimé pour mourrir. Elle pensait à Raphael. Il avait l'air mal en point. Tous deux avaient soufferts de leur séparation. Elle ferma les yeux et s'imagina ce qu'ils avaient faillis vivre ensemble.
*Si seulement cette sal... n'était pas arrivée...*
Elle imagina et pleura encore plus. Se voire ressentir du plaisir lui était trop douloureux, mais elle ne pouvait arrêter le film qui à présent déffilé dans sa tête en boucle...

Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 11/02/2007

Raphaël souffrait tout seul, ayant de nouveau l'impression de se prendre un coup de poignard. Il tremblait doucement et se recroquevilla sur lui même, n'écoutant plus personne.Il ferma les yeux et se calma.
*Je t'aimais....*

Nombre de messages : 176 Age : 37 Date d'inscription : 11/02/2007

2h plus tard, à peine remise elle se leva et à l'aide de ses béquilles le rejoint.
"-je ne veux plus vivre sans toi, je ne veux pas mourrir sans toi... Suicidons-nous ensemble..."
Elle pleurait. Il leva la tête et acquieça. Il se leva, et la prit dans ses bras qu'elle n'endure pas plus de souffrance. Il l'emmena devant une large fenêtre. Ils se regardèrent quelques secondes dans les yeux, et s'embrssèrent. Elle posa une main à l'endroit où il y avait son coeur et serra son t-shirt.
"-Je t'aime, et sa aura été la plus grande source de bonheur pour moi..."
Il la regarda dans les yeux pleurant aussi. Elle baissa les yeux, prit la béquille qu'elle avait gardé, et frappa un grand coup dans la vitre qui se brisa. Une alarme retentit.
"-Allons-y, peut être serons-nous ensemble à jamais là haut..."
Ils s'embrassèrent encore une fois, et il fit le pas de trop, celui qui fait débordé la vie sur la mort, mais le seul qui ne les sépara pas : car leurs cadavres alors écrasés sur le pavé étaient toujours enlacés, et sur leur deux visage était inscrit le sourire. LE sourire qui indique la paix et la serennité, celui que l'on acquiert qu'en se liant avec une personne. On ne sait pas trop comment, mais sur leur buste était marqué, gravé dans leur chaire je t'aime. Peut être était-ce le signe du destin indiquant qu'ils étaient à pésent réunis.